Etant passé par terminale sans trop me fouler, puis par prépa pc et enfin en grande école, je trouve que l’auteur a oublié un élément clé dans sa description de l’axiome réussite = travail. Il s’agit de la méthode de travail.
En terminale comme en prépa, de très nombreuses personnes font du rabâchage par coeur de leurs cours, refont des exercices, relisent des corrigés, etc... avec une efficacité nulle. Sans compter ceux qui bossent pour se donner bonne conscience. Si peu d’évolution quelle que soit la quantité de travail effectuée, à moins de devoir recracher mot pour mot ce qu’ils ont vu.
A l’inverse, d’autres, consciemment ou pas, synthétisent les informations des profs, les outils qui servent à résoudre les problèmes, les principes qui permettent de faire le lien question-cheminement intellectuel-réponse. Pourtant, je n’ai eu aucun, aucun professeur capable d’orienter ses élèves dans cette direction ! Bosser comme ça m’a permis de passer ma prépa avec succès (le choix entre Normale Sup, les Ponts, Sup Aéro ou l’X) avec deux heures de boulot par jour en plus des cours. Une quantité de travail que la plupart des profs vous diront insuffisante pour un individu en première
(pour ceux qui se poseraient la question, mes parents ne sont pas profs, ils sont infirmier et laborantine, mes grands-parents tous ouvriers, alors le capital culturel me semble aussi très surfait)