Toutes les énergies fossiles sont par natures vouées à l’extinction. Le pétrole, générateur de CO2, présente sans doute un degré d’urgence bien plus important que le nucléaire et abandonner simultanément nos deux principales sources actuelles d’énergie est tout simplement non crédible.
Le nucléaire produit des déchets qui, avec l’arrivée des surgénérateurs, passeront du statut de déchet inutilisable à celui de combustible nucléaire, permettant d’augmenter le rendement final du nucléaire et diminuer d’autant les déchets.
Enfin, il y a une dimension stratégique rarement évoquée. Notre approvisionnement en pétrole nous fait dépendre de pays impliqués dans le terrorisme, que nous finançons donc indirectement, alors que l’approvisionnement en uranium apporte un financement à des pays plus stables et pour beaucoup alliés (Canada, Australie, Brésil, Afrique du Sud).
On devrait prendre conscience qu’abandonner le pétrole, c’est couper les sources de financement de bien des mouvements terroristes.