Une rectification tout d’abord : Je fais dans cet article référence à un article précédent, dont le lien à sauté lors de la transmission. Bien que la plupart l’aient sans doute compris, je précise qu’il s’agit bien de « Nucléaire, information et désinformation » (http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27924) .
Ce point précisé, j’ai été un peu déçu par les réactions. Cet article tentait de dépassionner le débat, pour une question à mon avis importante et un choix qui n’est pas évident. Je reviendrai sur les quelques invectives qu’il a suscité, mais à côté de cela, j’ai relevé 20 commentateurs (pour 34 commentaires). A peine trois ou quatre ont relevé mon intention de calmer le jeu. Doublons ce chiffre pour tenir compte de ceux qui l’ont noté sans le préciser, ça fait moins de la moitié des commentateurs. C’est peu à mon avis.
Quelques remarques sur le fond :
- A Ingrid du midi : Le Nucléaire un outil de domination planétaire ? oui bien sûr, il est cela aussi, mais est-il le seul « outil de domination » ? Le pétrole, le gaz, l’eau, les semences, les médicaments ne le sont-ils pas aussi ? sans parler du commerce des armes ou de la drogue, ou les états, sérieux (les armes) ou voyoux (la drogue) sont concurrencés par les mafias... C’est un élément de décision à coup sûr mais cette considération ne suffit pas à elle seule à disqualifier cette technologie.
- A Irisyak : Tout-a-fait d’accord, personnellemnt avec votre commentaire.
J’ajouterai que l’autre conséquence de cette société prométhéenne est le concept de croissance continue, qui s’explique aussi par le découplage entre causes et conséquences de notre consommation. Cette croissance est vouée à se terminer un jour (les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, le moidre boursicoteur sait celà). Et un autre type de violence sera à prévoir quand il faudra expliquer aux hommes que la croissance est terminée.
- A polemikvictor et à thomas : d’accord aussi avec vos commentaires.
Ma position personnelle, s’il fallait la réduire à son « squelette argumentaire » est que le pétrole représente un danger plus grave et plus immédiat que le nucléaire. Et qu’à court terme il faut bien se résoudre à choisir entre ces deux sources pour une énergie suffisamment abondante et stable.
- A Aurélien et à BMD : merci pour vos réflexions argumentées et chiffrées.
Un dernier mot sur les invectives et les arguments ad hominem : Emotionnllemnt cela ne fait pas plaisir, mais intellectuellement on sait bien que celui qui s’abaisse à en user est généralement à court d’arguments de meilleure tenue. Un débat qui engage notre avenir à long terme méritait mieux que cela.
Et merci à tous, Y compris à ceux dont les mots ont (j’espère !) dépassé la pensée.