Sarkozy avait juré avant l’élection que s’il devenait président, il abandonnerait tout mandat électif et partisan, ce qui me semblait évident en voyant l’exemple de ses prédecesseurs.
Or, il est toujours de fait président de l’UMP. En effet l’UMP est officiellement dirigée par un binôme constitué d’un secrétaire-général et d’un vice-président. Pour moi, pour qu’il y est un vice-président, il faut qu’il y ait soit un président, soit une présidence bicéphale.
Même chose pour Neuilly. Il choisit (nomme ?) le futur maire, comme par hasard le porte-parole de l’Elysée (qui le restera s’il est élu) ce qui est hautement symbolique.
La rupture de Sarkozy sur le plan institutionnel semble être la généralisation du cumul des mandats.
Un peu hors-sujet pour les amateurs d’humour, suite à une question des journalistes sur l’affaire des délits d’initiés (la presse oublie assez peu d’ajouter le nécessaire « présumé »), Martinon a déclaré que l’Elysée ne commentait pas les affaires de justice en cours.
Il a pas TF1 ?