La Suisse est un peu un microcosme de l’Europe, et il est intéressant d’essayer de comprendre ce qui s’y passe, au-delà des clichés stupides à la française, vaches -chocolat - or des dictateurs (allez donc voir ce qui se passe à la City...)
Actuellement, la droite est malheureusement divisée en Suisse :
Il y a d’abord la droite dite « radicale », incarnée aujourd’hui par le conseiller fédéral Couchepin : c’est la droite stupide, brutale, profiteuse, arrogante, combattue à juste titre par la gauche. Couchepin est un politicien professionnel, la grande gueule de cour d’école, un peu plus malin que les moutons fonctionnaires socialistes (qui se contentent faute de mieux d’être des tyrans domestiques) et que les rats rouges socialocommunistes (chômeurs, casseurs, SDF, grévistes professionnels, alcoolo et RMIstes).
Et puis il y a la droite modérée des « démocrates-chrétiens », qui veulent être bien avec le Bon Dieu et avec leur porte-monnaie. Alors ils sont au centre-droit. Ils ne veulent pas « rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César ». Ce sont les tièdes que le Christ vomit. De petits opportunistes qui tirent les ficelles en faisant pencher le balancier à gauche ou à droite, au gré de leurs intérêts... ils veuent être à droite sans quitter le centre... comme disait Dutronc, ils retournent leur veste, toujours du bon côté...
Mais il y a aussi, en Suisse, une droite généreuse et intelligente : c’était initialement le parti des petits entrepreneurs, des petits paysans, appelé aujourd’hui UDC (Union démocratique du centre). Son leader est aujourd’hui Christoph Blocher. Christoph Blocher n’est pas un politicien professionnel. Il a fait fortune en créant une grande entreprise de chimie, qui est maintenant gérée, depuis son entrée au Conseil fédéral, par sa fille. Il est dans le ligne de Thatcher, Sarkozy, Blair : des gens qui ont compris et accepté qu’il faut travailler pour gagner sa vie, et qui ne veulent pas être les moutons de l’état fonctionnaire tentaculaire. Des gens qui ont donc de la personnalité.
Couchepin - la droite radicale brutale stupide des politicards - combat et jalouse bien sûr Christoph Blocher, qui lui n’a pas besoin de puiser dans les caisses de l’Etat avec ses petits copains (des assurances-maladie, pour Couchepine). Couchepine est une salope à la Chirac, c’est-à-dire un opportuniste brutal et borné. Dans son département, il a décidé que ce sont les assureurs-maladie qui doivent apprendre aux médecins ce qu’est la médecine... une « saine concurrence » pour s’en mettre plein les poches. Mais sa popularité personnelle et celle de son parti déclinent depuis plusieurs années : on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps. Il sera peut-être prochainement éjecté du Conseil fédéral. En attendant il divise la droite et fait donc le jeu de la gauche.
La gauche de la Suisse francophone, majoritaire, étatique, la république des petits fonctionnaires qui découragent (par l’impôt) l’esprit d’entreprise, et qui veulent couper toutes les têtes qui dépassent (sauf la leur). Le leader de la gauche francophone s’appelle aujourd’hui Pierre-Yves Maillard. C’est le socialisme le plus dangereux : pas la bêtise primaire de la cloche Calmy-Rey, mais l’enfer de l’état fonctionnaire pavé de bonnes intentions.
Naturellement la droite blochérienne ne veut pas entrer dans l’Europe pour partager la dette publique et le chômage des Français... et jeter l’argent par les fenêtres des fonctionnaires de Bruxelles. Que ces gens-là fassent d’abord le ménage chez eux ! Les Français, qui ont vécu trop longtemps en pillant leurs colonie, doivent d’abord, de gré ou de fore, réapprendre à travailler.
En général, les étrangers se sentent bien, en Suisse... les Suisses, contrairement aux Français, ne sont pas des racistes primaires. Et particulièrement par rapport aux Africains et aux Tamouls, dont ils apprécient, en général, la grande gentillesse, les compétences sociales et la classe.
Pour ma part j’habite à Berne, la « capitale » de la Suisse... une ville charmante.... mais depuis que la municipalité est socialiste, les toxicomanes s’agglutinent vers la gare, la ville est de plus en plus sale, les dealers et les prostituées exhibent leur misère et gangrènent la cité... comme à la Platzspitz de Zurich, il y a quelques années... le combat contre l’hydre socialocommuniste, ce bâtard du bolchévisme, n’est jamais définitivement gagné... heureusement en Suisse nous avons pour l’instant la chance d’avoir un certain Christoph Blocher... ses adversaires politiques tentent de le discréditer en le faisant passer pour un raciste xénophobe fasciste populiste... un thème repris par l’ensemble - ou presque - des journaux européens, apparemment pourris par le socialisme... vos dettes et votre chômage, Messieurs les Français, messieurs les Européens, vous devrez bien apprendre à y faire face vous-mêmes.... comme dans les Pays Nordiques, comme en Grande-Bretagne... l’Europe ne sera pas la bouée de sauvetage des Etats gangrenés par le socialisme, car ces pays feraient tout simplement couler l’Europe, avant qu’elle ne puisse prendre son essor, un essor qui doit reposer sur des bases saines.
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