L’auteur est enseignant chercheur, enseignant chercheur Et il écrit un papier indigne d’un étudiant de troisième année en psycho... Lorsque j’ai fait mes études, n’importe lequel d’entre nous écrivant un tel papier se serait fait saquer et ridiculiser.
Je passe sur une orthographe déplorable (de par devient de parT, tyran tirant, etc.) mais je ne peux qu’être soufflée de la tendance de l’auteur à politiser et moraliser le champ des sciences humaines et de la psycho sociale : « les données issues de la psychologie sociale se révèlent une ressource citoyenne » ; vos profs ne vous ont pas appris que manifester du jugement était le pire ennemi de l’expérimentation et de la recherche en psychologie ? La psychologie sociale vise à comprendre les ressorts motivationnels de la conduite humaine (comportement est réducteur, vous chercherez la différence entre ces deux termes si ça vous chante) et c’est tout, et c’est déjà beaucoup, nous n’avons pas vocation à concurrencer Mennie Gregoire.
Enfin, parler de Milgram comme pivot de la pensée de la psycho sociale, c’est un peu comme penser la sociologie à l’aune de Durkheim ou Weber, c’est un bon début, mais c’est un peu daté, non ?
Bref, allez donc faire un tour du côté de Palo Alto, de Cornell, de Arthur T Hall, de Watzlawick et consorts, ça vous fera peut-être progresser et ça vous évitera d’être la risée de l’université française. Pitoyable...