@tonimarus45
Je ne prétends pas être cheminot, je l’ai été durant plus de 40 ans. Je suis rentré à la SNCF comme élève-bureau, les apprentis de l’exploitation, en 1953 aprés les grêves de l’été où le gouvernement requisitionnait les grêvistes. Les gendarmes sont venus chercher mon père à la maison. Le chemin de fer j’ai la prétention de le connaître et les faits que j’ai pris en exemple sont des fais rééls. Couper la ligne de frein sans que le mécano s’en rende compte il faut être du métier, je ne sais pas si j’arriverais encore à le faire.
Je ne crois pas avoir mis en cause la grêve, c’est un droit constitutionnel, mais le SABOTAGE, c’est une autre chose. Quand à être jaune ou pas, c’est un choix personnel en démocratie, chacun est libre de suivre les mouvements ou pas. Ce qui est inadmissible sont les pressions exercées par les piquets de grêve, on appelle cela les AG, souvenir de 68, avec vote à main levée par les seuls présents, pas trés démocratique tout cela.
Rassurez-vous je n’ai aucun ressentiment envers les grêvistes, çà m’amuse de les voir employer des grands mots sachant qu’ils n’obtiendront que des miettes et n’ont obtenu que des miettes au cours des « grandes luttes ». Les « avancées » des négociations étaient dans les propositions de la direction envoyées à tous les cheminots avant la grêve. La FGAAC l’avait compris et a signé et les autres organisations, sauf SUD, ne savaient plus comment sortir du conflit.
Quand à mon approche des sabotages simultanés sur l’ensemble des lignes à grande vitesse, je persiste et signe. On ne trouvera pas les coupables, personne ne le souhaite, quand un conflit dur se termine personne n’aime remuer le purin.
Cordialement
Bernard
@ Rooni
j’ai bien aimé votre papier