Malheureusement, ceux qui essaieront de comprendre seront accusés d’excuser.
Pourtant, il faudra bien un jour cesser d’avoir une attitude uniquement répressive qui nourrit ce contre quoi elle est censée lutter.
Nous avons besoin d’une vraie police de proximité. Les commerces qui emploient les « grands frères » ont montrés le chemin.
Sur les circonstances même de l’accident, j’ai trouvé très pertinent le commentaire suivant, posté sur Rue 89, que je vous livre tel quel :
"Vu la violence du choc et comme l’enquête de l’IGPN a conclu que le chauffeur n’avait pas consommé d’alcool ni de stupéfiants on considère qu’en cas de choc frontal le temps de réaction est très bref (<1sec souvent moins). Par temps sec la distance d’arrêt avec un véhicule moderne avec ABS et un temps de réaction d’une seconde se situe en général entre 17 et 22 mètres (cf comparatifs publiés dans la presse auto, le calcul auto-école donne encore 25 mètres, il date de la 4L).
On peut dans ce cas envisager une vitesse légèrement supérieure à la limitation si le chauffeur n’a pas du tout vu le 2roues, largement supérieure si a eu le temps de le voir. Il n’est pas pris en compte l’énergie cinétique perdue lors du choc, les dégâts à l’avant du véhicule laissent supposer qu’une grande quantité d’énergie a quand même été dissipée lors de ce choc.
Tout ça pour dire que sauf si la moto roulait en crabe (déplacement perpendiculaire à l’axe de la moto) on ne peut écarter (je pèse mes mots) une vitesse supérieure à la limitation pour la voiture tricolore.
L’absence de dégâts à l’avant de la moto nous permet de savoir que la moto a été percutée sur le côté par l’avant de la voiture. Le fait que dans ces conditions elle soit restée « scotchée » à l’avant de la voiture sur une distance d’au moins 35 mètres ne laisse pas penser à une vitesse du 2 roues très élevée au moment de l’impact, si c’était le cas le véhicule aurait « ricoché » et aurait vu sa trajectoire déviée mais ne serait certainement pas resté à proximité immédiate du véhicule 4 roues. De plus on constate que les corps du passager et du pilote on percuté le pare-brise en son milieu. Pas besoin de faire un schéma pour comprendre que si un 2roues est lancé à vive allure et qu’il est percuté par le côté par un véhicule avançant lentement les passagers du deux roues se trouveront éjectés dans une direction très proche à leur direction originale.
Hors ici on devine aisément que les corps ont été éjectés dans une direction perpendiculaire à la direction du 2roues.
En clair si la moto roule vite, les corps partent vers l’avant. Si le véhicule qui percute roule vite les corps « restent » sur place et sont percutés par le véhicule. Les dégâts visibles sur le pare-brise de l’auto correspondent bien davantage à ce que l’on peut habituellement constater dans le second cas.
Toutes ses constatations m’amènent à penser que (ça n’engage que moi et mes maigres compétences et ne saurait faire le poids face aux conclusions d’une enquête de IGPN comme habituellement impartiale et indépendante de toute pression)) :
1 la vitesse de l’automobile était au moins légèrement supérieure à 50 (à la louche vers les 70)
2 la vitesse du 2roues était faible au moment de l’impact (inférieure à celle du 4roues)
3 le 4roues a percuté le 2roues par le côté.
Bien sûr , je n’ai pas toutes les infos et il se peut que je me plante complètement, mais je pense qu’il me sera de toute façon difficile d’examiner les véhicules.
Après le comportement des Policiers après l’accident enfreignant les règles les plus élémentaires enseignées à tout un chacun peut et doit faire l’objet d’un autre débat.
Jojo1er, pas physicien."