Pas grand chose à rajouter sur le fond, mais attention à la forme : quelques coupures dans les phrases donneraient un peu de respiration au texte !
Ayant suivit ce congrès sur le web depuis Washington, j’ai été frappé par la partie discussion des ammendements : jamais un parti poltique n’a si ouvertement conçu et adopté dans le détail ses structures fondatrices ; s’il est évident que celles-ci ne satisfont jamais 100% des adhérents, la méthode « démocrate » est à souligner. Comme l’auteur le souligne, il est amusant de regarder sous cet angle comment les statuts de l’UMP ont été modifiés pour éviter toute possibilité de rival à Mr Sarkozy, en éliminant le poste de président du parti...
L’auteur a aussi raison de souligner la façon dont la presse a relaté l’évènement, même si c’est devenu une habitude vis à vis de celui qui dérange l’establishment.
Enfin, on peut en effet discuter de l’opportunité qu’avait Mr Bayrou de commenter de façon précise certaines mesures du gouvernement et de faire des contre-propositions ; Dans la mesure où celles-ci auraient été personnelles et non discutées en interne au sein du comité executif du nouveau parti, il me semble qu’il a eu raison de s’abstenir. Il a en revanche proposé une vision de la société très claire, et qui se démarque profondément de celle, néo-conservatrice, de l’UMP, et de l’absence de ligne du PS. En un certain sens, F. Bayrou s’aplique en tant que président de parti le rôle qu’il souhaterait sans doute avoir comme président de la rpublique, celui de fixer un cap. Pour que le mouvement démocrate fonctionne, il faudra que son « gouvernement » produise ensuite un projet alternatif plus détaillé et crédible ; c’est sur ce point que les nombreux français, qui sympathisent avec François Bayrou, le jugeront apte ou non à incarner un changement.