Nous sommes à l’ère du zapping où les carrières sont étonnamment brèves. Aujourd’hui, on se fait du fric sur la pub, les produits dérivés et moins sur l’exercice du métier (cf le sport de haut niveau, cf J.Halliday qui arrête la scène et va capitaliser sur Optique 2000 et autres produits dérivés. A l’ère du tout jetable, il n’y a pas que les objets qui sont devenus jetables.
Aujourd’hui, l’artiste, le salarié sont jetables. La musique est téléchargeable, le portable jetable est à 1€, et le cinéma est déjà à 1€, avec le home-cinéma. D’où la frénésie qui s’empare du milieu artistique. Chacun se dit qu’il faut peut-être prendre tout de suite le cachet là où il se trouve, pour ne pas être pris au dépourvu ensuite.
Ceci expliquerait sans doute cela.