« Benazir Bhutto n’avait pas laissé de très bons souvenirs de ses deux passages au pouvoir. Elle n’était pas parvenue à maintenir l’ordre dans le pays, et à chaque fois a été renvoyée pour, entre autres, corruption. Si une partie des accusations avait des motivations politiques, il est certain que Benzir Bhutto, et surtout son mari, se sont enrichis indûment. Les femmes surtout avaient été très déçues, car Benazir Bhutto n’avait rien fait pour améliorer leur sort et n’avait pas fait abroger les lois discriminatoires. »
Mariam Abou Zahab, chercheur au CERI-Sciences Po
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