Dire qu’il y aura 60 000 centenaires en 2050 est une supposition, et même une pure spéculation.
On dessine une ligne montante… et on suppose que cela va continuer : on prolonge la ligne, virtuellement, comme si la vie et le monde réel était linéaire.
Or, toutes les données actuelles permettent de prédire une baisse le l’espérance de vie.
En effet, les seniors d’aujourd’hui n’ont connu l’agro-industrie et la nourriture contaminée qu’à partir des années 60. Ils ont eu la chance d’échapper à la sur-dieselisation du parc automobile français, au dentifrice au fluor, aux édulcorants cancérigènes, aux ondes GSM, au stress urbain et télévisuel.… Mais ce ne sera pas le cas des générations suivantes touchées de plein fouet par le cancer et les nouvelles maladies…
Rappelons aussi au passage que ce progrès en espérance de vie n’est pas dû aux "progrès de la médecine", comme il est convenu de le dire, mais au progrès en matière d’hygiène et de confort (chauffage, salle de bain, assainissement, pénibilité et accidents du travail, etc).