Il est sans doute utile de dénoncer le recours systématique à l’hypothèse "L’enfant ne peut pas mentir". Encore faut-il dire que ce mouvement s’est élevé contre une longue pratique antérieure qui allait exactement dans l’autre sens. Elle concernait non seulement les institutions, mais aussi les familles des victimes. Ce genre de retour du balancier est souvent excessif, mais du moins peut-on espérer une troisième phase plus équilibrée.