"Aujourd’hui, le seul critère de mort encéphalique peut s’avérer insuffisant : certains patients qui ne sont pas en état de mort encéphalique, mais qui se trouvent dans une situation gravissime et irréversible peuvent théoriquement être « candidats » au don d’organes. En France, les protocoles de prélèvement sur des donneurs à coeur arrêté impliquent un retour vers l’ancien critère de mort cardio-respiratoire tout en conservant celui de la mort encéphalique."
Ce passage est rigoureusement incompréhensible car il confond deux choses très différentes : la définition légale et scientifique de la mort , comme mort cérébrale, qui est tout à fait claire et suffisante pour un prélèvement d’organe et l’idée non scientifique voire anti-scientifique que s’en font les familles et une minorité de professionels de santé . C’est cette image de la mort qu’il faut changer et non pas sa définition scientifique ce qui veut dire qu’il faut refuser un quelconque retour réactionnaire vers l’ancien critère (mort cardio-respiratoire) qui ne fait qu’embrouiller les choses dans les esprits au point de menacer le prélèvement d’organe.
Le cerveau et non le coeur (qui peut être remplacé, à la différence du cerveau tout au moins pour le moment ) est la condition centrale ou sine qua non de la vie en l’état actuel de notre savoir et de nos techniques.