Mais la trahison, elle est du côté de Bayrou, vis-à-vis de ses électeurs traditionnels.
Les électeurs traditionnels de l’UDF, étaient des électeurs du centre et du centre-droit, qui, systématiquement, s’alliaient avec la droite au second tour.
Bayrou tente de les forcer à s’allier avec la gauche (comme on le voit avec les multiples listes communes Modem-PS, et cela ne plaît pas aux électeurs (normal, ils n’aiment pas être trahis)
La trahison, elle est du côté d’un chef qui, se croyant au-dessus de tout, se permet un renversement d’alliance sans consulter ses sympathisants, ses militants et ses cadres.
L’alliance des anciens de l’UDF avec le PS est un mariage contre-nature, une bonne partie du PS étant gangrenée par des trotsko-gauchistes anti-européens.
Au fur et à mesure que les plus aveugles d’entre eux se rendront compte de l’énormité de la trahison de Bayrou, ils s’en iront.
Il ne restera plus au Modem que ce bric-à-brac bancal d’altermondialistes, de verts en déshérence, de PS déboussolés et de communistes qui ne savent plus à quel Petit Père des Peuples se vouer.
Voilà la vérité !