le coup du sms n’élève pas, à coup sur, le journal en question. la vie privée du président ne regarde que lui, sa famille et ses ex. maintenant porter plainte n’élève pas le président. il aurait pu agir par le dédain, laisser cette "information" mourir seule sans lui donner d’importance. de plus on ne peut condamner cette information sous le prétexte qu’elle est un coup bas, la liberté implique aussi de viser bas, de ne pas être drole ou d’être blasphématoire.
cette plainte met sur la table la liberté de la presse : peut elle tout dire pour informer sans donner ses sources ? le rôle d’un journaliste est d’informer, et pour ceci il est primordial d’avoir des sources et de les protéger. mais si il ne peut pas donner ses sources, comment prouver ce qu’il dit, comment être sur qu’il ne ment pas ? la liberté de la presse n’est elle pas la liberté de tout dire ? à ce moment là c’est aux autres journalistes d’apporter la contradiction, ou aux personnes concernées. les historiens doivent se baser sur les faits, les journalistes sur des informations.