Voici donc encore une nouveauté que l’on doit à Nicolas Sarkozy : une grève spécifique de l’audiovisuel public. Du jamais vu depuis la fin de l’ORTF en 1974.
Cette grève confirme que la décision du président de la République de supprimer la publicité sur les chaînes de France Télévision a été totalement improvisée.
Un mois plus tard, les services de l’Elysée sont toujours incapables de dire clairement aux syndicats comment le manque à gagner sera compensé, ou aux Français comment ils vont encore se faire plumer.
Dans ce domaine comme dans les autres, la baguette magique de Nicolas Sarkozy ne fonctionne plus, et les talents du prestidigitateur ne font plus illusion.