Je suis tout à fait d’accord avec votre analyse : l’administration, mais aussi dans une moindre mesure, les collègues de cette professeure, dans le mesure où ils étaient tenus informés des menaces proférées à l’encontre de notre collègue ( avant l’inspection de la discipline dont ce n’est précisément pas la compétence), sont coupables de complicité par refus de porter assistance à personne en danger et refus de sanctionner des comportements qu’il faut qualifier de criminels, ce qui est du ressort de l’administration ; laquelle, de plus se devait de porter plainte en justice contre cet élève pour les menaces de mort qu’il avait proférées.
Il est tout à fait étonnant, voire effrayant, de constater que Le Monde ait escamoté ce point essentiel des propos de notre collègue.
Solidarité institutionnelle absurde où inconscience des devoirs des fonctionnaires de l’état ? En tout cas injustice vis-à-vis d’ une professeure qu’il faut aussi considérer comme une victime de son administration.