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Babalas 6 mars 2008 20:30

Je suis fier de représenter une espèce encore plusrare : celles de ceux qui sont beaucoup trop souvent défoncer (disons 10 à 15h par jour), et qui réussisent bien leur vie...

Certes, je suis encore étudiant, mais ça fait huit ans, j’atteint les hautes sphères universitaires après un parcours en grande école... Je voyage, je travaile et j’étudie à l’étranger... En Hollande notamment, parce qu’on peux y fumer des joints, notamment...

 

La question de l’excès de cannabis est selon moi fortement liée à la question de sa condamnation stupide et absolue en France : médicalement, physiologiquement, ou en terme d’ordre social, le cannabis est bien moins dangereux que l’alcool. Il ne rend pas violent notamment, ce qui rendrait sûrement de milliers de femmes battues heureuse que leur gars soit fumeur, et non buveur...

Fort de ce constat, deux réactions rationnelles devraient se présenter à nous : soit interdire l’ivresse, qu’elle vienne du cannabis OU de l’alcool, soit d’autoriser les deux, quit à réfléchir à des solutions de régulations de qui achète ou vend. Or on a choisit d’autoriser, voire de célébrer l’alcool (cf. Sarko au bar du Fouquet’s en direct à la TV), et de comdamner le cannabis, au point que ses usagers deviennent de dangereux malades qui sont envoyés soit en prison soit en HP...

L’usage de cannabis répond le plus souvent à un besoin, face à une incapacité à faire face aux réalités de la vie, mais surtout face à l’absence de compréhension. Et le problème, je le confirme, concerne d’abord la relation aux parents.

Ce qui est le plus triste, c’est qu’on crache à la face de nos jeunes des accusations de délinquance, ou de déséquilibre mental, alors qu’à y regarder de plus près, les risques sont limités et ne concerne que le fumeur...

La dimension médicalisée que prend souvent la réaction des parents à la consommation de drogue de leurs enfants conduit à remplacer l’herbe par des neuroléptiques dont les jeunes mettent 15 ans à se remettre, dans le meilleur des cas.

Et quand la réaction est judiciarisée, elle fabrique de la violence, soit envers le monde, et donc plus de déviance comportementale, soit vers soit même (le suicide est la seconde cause de mortalité chez les jeunes, après les accidents de voitures... c’est à dire les conduites à risques, vitesse, alcool, cannabis).

 

C’est parce que les parents n’ont confiance ni en eux-même, ni surtout en leurs enfants, qui ont souvent leur propre vision très pertinente du monde, qu’on en arrive à des vies cassées. Et le cannabis ne sert que de bouc émissaire : la vraie raison est que trop de parents sont aveugles sur leur relations avec leurs enfants.


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