A des enjeux locaux, le MoDem a appliqué des stratégies locales. C’est cohérent. Bien plus cohérent que le PS et l’UMP qui sont dans une stratégie souvent nationale :
- à gauche : sortes de primaires entre Royal et Delanoë en vue des présidentielles : l’une appelant le MoDem à se soumettre à sa vision de l’histoire, l’autre se pressant de se démarquer de sa camarade en stigmatisant au contraire le MoDem qu’il juge "choquant".
- à droite : Sarkozy promettant des cadeaux à Marseille si la ville vote dans le sens qu’il désire. Devedjian exigeant un ralliement national et sans condition du MoDem.
Plus que jamais, les électeurs marquent leur dépit devant ces clivages d’opérette du système UMPS, et expriment leur idée de la Démocratie en votant pour le MoDem (15 % dans les 350 villes où des listes autonomes se préentaient) ou en se réfugiant dans l’abstention.