On peut, sur le plan intellectuel, regretter le manichéisme de l’article qui semble dénier finalement à toute personne se réclamant de la gauche comme de la droite une vraie passion pour l’intérêt général au delà de son intérêt particulier et/ou de son activité "lobbyiste".
On peut aussi être un peu attendri par la vision d’un François Bayrou, déjà vieux grognard de la politique, qui serait récemment et uniquement touché par la grâce de la troisième voie (ou plutôt de la deuxième façon de faire de la politique) et dont l’objectif ultime ne serait pas (même, à l’instar de son sujet littéraire Henri IV, au prix d’une messe...) de se forger un destin national sur la base d’une nouvelle organisation politique faite de nouveaux enthousiasmes.
Il n’en est pas moins rafraîchissant de constater que beaucoup de personnes, souvent jeunes, mettent leur idéal au service de l’ouverture d’esprit, du dialogue sans a priori, et de la primauté du bon sens sur le dogme.
C’est sans doute pour cela que le moins jeune sceptique que je demeure a rejoint leur groupe... ne serait-ce que pour ne pas être absent de cette tentative qui a peut-être une chance de porter quelques fruits positifs dans l’inconscient politique collectif.
FAZ21