J’aimerais reposer d’une façon différente ma question à propos de cet "effet levier" :
Si l’effondrement de la bulle spéculative a porté sur le secteur immobilier, comment se fait-il que les banques n’aient pas pu récupérer leurs fonds grâce aux hypothèques ?
Si j’emprunte à une banque de quoi acheter une maison en espérant la revendre bien plus cher après peu de temps et avant d’avoir rembousé la dette que de toute façon mes revenus ne me permettent pas d’honorer dans le temps (c’est bien cela, les "subprime" ?), la banque placera une hypothèque sur ma maison, non ? Cette valeur hypothécaire correspondra à la somme qui m’est prétée. La valeur de la maison au moment de l’achat est égale à la valeur hypothécaire + mon apport personnel. Si la valeur de cette maison une fois achetée ne cesse de diminuer, alors je ne suis plus en mesure de rembourser ma dette. La banque fait valoir l’hypothèque sur la maison et récupère ses fonds. Moi je perds la maison et une partie de mon avoir personnel au moment de l’achat. Je suis ruiné, quoi...
La baisse du marché immobilier américain est estimé à 15 %, non ?
J’imagine mal une banque préter à un particulier 85 % du montant de l’acquition ! Elle demandera un apport personnel un peu plus important, justement pour se couvrir en cas de faillite du particulier. Quand bien même les banques américaines ont prêté 85 %, elles sont en mesure de récupérer leur fond par les hypothèques, non ?