Approche intéressante que de signifier que les deux grandes tendances politiques sont fort dépendantes de leaders charismatiques, un peu normal non ?
Il y a du vrai dans votre phrase « Le PS paie en ce moment le prix fort de sa trop grande dépendance à un leader. », mais croyez bien que c’est surtout les idées socialistes qui sont restées trop statiques depuis Mitterrand et que c’est surtout ce coté vétuste qui a fait fuir ceux qui se disaient de gauche.
Ensuite, je pense comme beaucoup de gens plus jeunes que le clivage gauche-droite est devenu lui-même désuet, c’est pourquoi ces deux tendances peuvent aussi brasser largement dans l’électorat du centre, du moins celui qui reste et qui ne s’est pas complètement désillusionné, voire désintéressé, de la politique.
En effet, en théorie, la logique humaniste (éthique ?) devrait toujours précéder la logique économique, et c’est cela qui devient une évidence pour les jeunes générations.
Ce qui me frappe, en vivant en Belgique, c’est que vous vous pouvez seulement la question maintenant : « Une question se pose alors, lorsque l’on vote UMP, on vote quoi ?, on vote pour quelles valeurs ?, on vote pour quelle stratégie économique ? », car d’ici la campagne sarkozyste avait parfaitement présagé sa politique actuelle.
Sinon bravo pour cet analyse embryonnaire mais intéressante,