"De même, les journalistes sur place et les survivants constatent que les bâtiments qui se sont écroulés en premier et qui ont tué le plus grand nombre se trouvent être des bâtiments publics, les écoles et les hôpitaux. Chacun sait, en Chine, combien une forme de corruption commune dans les rangs du Parti consiste à économiser sur les matériaux et les normes de construction. Les enfants écrasés par les murs de leurs écoles sont les victimes de la corruption des bâtisseurs, des entreprises et des officiels, autant qu’ils sont les victimes du séisme. Ça, la population le sait, et toutes les gesticulations des dirigeants nationaux ne sauraient éradiquer cette source de haine collective du peuple chinois envers le Parti."
Extrait d’un excellent article de Guy Sorman (que je n’apprécie pas spécialement en général) publié dans le Monde.