Staline avait coutume de dire que la mort à toujours le dernier mot. C’est probablement fort de cette conviction qu’il refusa de quitter Moscou au moment critique de l’avancée des Nazis sur cette ville.
Il fit preuve du courage de bien des dictateurs qui savent que vaincus, ils n’ont rien à espérer de leurs vainqueurs.
Il en fut de même de Saddam Hussain lors de son exécution à laquelle il était depuis longtemps préparé. Il l’a mise en scène : du Shakspeare dans le texte "To be or not tobe, that is the question", vaincu, il valait mieux ne plus être mais réussir sa sortie, passé à la postérité en tant que martyr.
J’imagine mal BUSH, le poltron, sur l’échaffaud : je ne peux m’empêcher de penser qu’il ferait dans sa culotte, gémirait, pleurerait sur sa misérable existence responsable de millions de morts.
Mais malheur aux vaincus !
Je crains que Tarek Aziz, doive se préparer au pire et se comporter devant ses bourreaux comme Saddam Hussain : afficher son mépris et faire preuve de courage.