N’empêche que c’est vrai : ils "s’emmerdent grave" à ne "rien foutre". Ou plutôt à "conquérir leur autonomie et à acquérir des attitudes et des compétences qui permettront de construire les apprentissages fondamentaux." ! (si quelqu’un comprend ce que çà sous-entend, qu’il ne se gêne pas pour expliquer.)
Par ailleurs, on voit mal comment les parents pourraient être majoritairement contre les "nouveaux" programmes, puisque "la décision découle de la volonté politique de supprimer la classe le samedi." Les parents n’attendent que ça.
"S’agissant de l’école maternelle, sa finalité est de préparer les élèves à l’apprentissage de la lecture, de l’écriture et du calcul."
Oui et.... ?
Ne pourrait-on pas envisager qu’au moins, la grande section maternelle, faisant théoriquement suite à deux années d’acquisition du langage parlé, de l’expression orale, puisse être une année de préparation à la lecture et l’écriture.
La Finlande, citée à tout bout de champ pour ses résultats merveilleux n’a pas d’école maternelle, mais des "jardins d’enfants". Toutefois, ce qui correspond à notre "grande section" est bien une classe de préparation...au cours préparatoire.
Ce qu’il y a de plus gênant et qui n’est pas exprimé dans votre article : les professeurs des écoles vont être obligés d’assurer chaque semaine deux heures de soutien aux élèves en difficulté. Que deviendront les RASED ? J’ai peur pour eux.