Monsieur Dassault se montre à la fois courageux et lâche.
Courageux, parce que qu’il pointe du doigt l’incitation à la flemme que constitue l’indemnisation chômage. Dans une France pleurnicharde et préférant les grands élans vertueux socialo-populistes, ce n’est certainement pas très bien accueilli.
Lâche, parce qu’évidemment il passe sous silence le niveau des salaires ridiculement bas en France. Il passe également sous silence la garantie de l’emploi généreusement octroyée aux fonctionnaires et apparentés et que payent majoritairement les précaires du privé. Là, son indignation se fait soudain beaucoup plus discrète.