Les aspects du miracle dans la vie de Mohamed SAW :
En résumant, nous pouvons dire qu’il a inversé la situation des arabes dans un temps réduit et avec des coûts moindres. Ils étaient ennemis et sont devenus frères, ils étaient athéistes et sont devenus monothéistes, ils étaient analphabètes et sont devenus instruits, ils étaient plusieurs tribus en guerre et sont devenus un seul Etat, et ils étaient sous-développés par rapport aux pays environnants et sont devenus supérieurs.
La communauté arabe était dépassée la Perse et Rome en apogée
Qui pensait dès lors que la balance allait basculer et changer
Les paysans devinrent glorieux et extravagants Rome et la Perse furent déchut dans la boue
Pour plus de détails, nous ferons allusion brièvement aux situations suivantes :
1. La capacité de changer l’animosité et l’émiettement des arabes en union et solidarité : Avant l’Islam, les arabes étaient des tribus hostiles et belliqueuses en quête de pâturage et d’eau, s’écrasant les unes les autres et dont le fort abusait du faible. Plusieurs guerres éclataient à cause de cette situation et furent connues par « les jours des arabes », comme la guerre Bassous, Dahes, Ghabra’, Foujar et autres. La Perse au nord, Rome à l’ouest et l’Éthiopie au sud profitaient de cette situation pour asseoir leurs pouvoirs et imposer des taxes aux arabes. La pensée arabe était loin d’envisager l’établissement d’un Etat, d’une civilisation ou d’une société comme c’était le cas dans d’autres pays. A l’issue de seulement dix années, le prophète Mohamed SAW a déclaré la mise en place de la société et de l’Etat islamique et pour la première fois, les arabes vont être régis par une constitution et leur capitale va être déplacée à Yatrib. La création de l’Etat islamique n’a pas été une fin en soit, mais l’objectif de son fondateur était de mettre en place une nouvelle civilisation qui s’étendra dans tous les lieux et les temps et dont la base est l’unicité de Dieu et l’adoption des plus nobles principes humains, dans un contexte ou plusieurs races et couleurs respectent les préceptes d’égalité préconisée par la sainte parole de Dieu.
Cette union était loin d’être des slogans ou un régime que les individus subissent, elle puisait sa source des cœurs et anéantissait les différences raciales et tribales. Plusieurs fondements ont été changés et aucune différence ne subsistait entre le blanc et le noir, le riche et le pauvre, le gouverneur et le gouverné, le notable et le citoyen commun, et la primauté est celle des actes « le plus valeureux étant le plus pieux ».
2. Les arabes ont été hissés de l’ignorance et l’analphabétisme à la sagesse et l’éducation : les arabes était une communauté analphabète tel que l’atteste le saint Coran, et l’ignorance guidait leurs actes et ravivait les sens de vengeance, de cruauté et de despotisme, tel que rapporté par le poète Amr Ben Kaltoum :
Que nul ne soit plus obscur que nous obligés nous serons de l’être plus
Nous boirons l’eau venant à nous claire et les autres la boiront terne
Peu après l’avènement de l’islam, le prophète insistait à démontrer la vertu de l’éducation et la valeur des instruits, et considérait l’éducation comme une obligation identique à la prière ou le jeun, à l’instar de ce qu’il a fait avec les captifs Koraïchites à Badr et dont l’histoire n’a jamais connu pareil. Désormais, ils étaient aptes à lire et écrire et pouvaient résoudre des problèmes jadis difficiles et ils ont mis en place l’ensemble des règles linguistiques dans un temps très réduit. D’un autre côté, les qualités de sagesse, de méditation, de tolérance et de bienfaisance se sont substituées à l’ignorance, tel que cela est décrit par le poète Kais Ben Assem dans ses vers destinés à sa femme :
Si tu prépares à manger cherche un compagnon je ne le mangerai certes pas seul
Visiteur ou voisin, parce que j’ai peur des reproches faites dans mon dos
Al Ahnaf Ben Kaïs fût interrogé : De qui as-tu appris la sagesse ? Il répondit : de Kaïs Ben Assem Al Mankari. Je l’ai vu dans la cour de sa maison appuyé sur l’étui de son sabre et parlant aux gens. On lui amené un captif et un mort et on lui dit : Ton neveu a tué ton fils ? Alors il est resté comme il est et a continué son discours. Puis il s’est tourné vers son neveu et lui a dit : Ô neveu ! Tu as péché envers ton dieu, tu t’es tué toi-même, et tu as meurtri ton cousin. Et il dit à son autre fils : Prends ton frère et abrites le et envoies à sa mère cent dromadaires à titre d’indemnité, elle est étrangère…Al Ahnaf dit : Je ne suis pas sage mais je m’efforce de l’être.
3. De l’assujettissement et du nomadisme, au pouvoir et à la domination : Avant l’islam, les arabes étaient indistinctement assujettis aux perses ou aux romains, sauf une minorité nomade, commerçante ou intrusive, et aucun ne présumait qu’ils deviendrait des chefs envahisseurs ou des légendes politiques dont les dires et les actes seront reportés par l’histoire partout dans le monde. Le cas d’Omar Ben Alkhattab avant et après l’islam est très révélateur. Le saint prophète a su faire de tous ses compagnons des membres actifs dans la communauté que ce soit des califes, des commerçants, des chefs ou des soldats. En des termes plus modernes, ces personnes développaient une conscience politique, connaissaient l’intérêt général et le préservaient dans tous leurs actes.
Le saint prophète a su gérer le conflit avec Koraïch quand les musulmans étaient encore faibles, et même quand ils sont devenus une force après l’exile à Médine, et il a su éviter toutes les complications qui pouvaient résulter de cette situation. Ses compagnons qui lui ont succédé ont su également résoudre des difficultés majeures, notamment lors de la guerre des renégats ou lors des invasions islamiques. Ils ont su développer de nouvelles relations avec les nations converties en islam grâce aux enseignements que le saint prophète a laissé après sa mort et qu’il a résumé en deux points qui sont le saint coran et sa sainte biographie. Le déclin qu’ont connu les musulmans est dû au délaissement de ces précieux préceptes.
4. Il a su réaliser tous ses grands œuvres au moindre coût : L’œuvre du saint prophète a été accomplie dans un temps record et à des coûts minimes, contrairement aux révolutions modernes sacrifiant plusieurs vies et des moyens financiers énormes et générant d’infimes résultats. Inévitablement, si les changements sont pacifiques, ils nécessitent des dépenses pharamineuses, autrement ils nécessitent le sacrifice de plusieurs vies. Notre prophète préservait les vies humaines et cherchait toujours la facilité, en ce sens que sa révolution qui a durée vingt trois années n’a coûté que mille quatre vingt victimes entre musulmans et non musulmans, sachant qu’il a mené vingt huit guerres. Ceci est dû au fait qu’il considérait la préservation de la vie humaine comme sa principale priorité, et c’est pour cette raison qu’il a accepté la trêve injuste de Houdaybia et a accepté l’indemnité de ces ennemis lors de la guerre de Badr alors même qu’ils souhaitaient sa mort.
La volonté du prophète de protéger la vie humaine est également prouvée lorsqu’il s’apprêtait à conquérir la Mécque sans en informer personne pour éviter que Kuraich se prépare à la guerre et que plusieurs vies y périssent. Il quitta Médine avec ses compagnons sans les informer de leur destination, que seule sa femme Aïcha et son compagnon Abou Bakr savaient et gardaient secrète. Les autres compagnons croyaient chacun que la destination était la Syrie ou Thakif ou Hawazin. De même, notre saint prophète SAW a envoyé Aba Qatada Ibn Rabii avec huit personnes à Batn Idam afin que l’on croie que c’est sa destination et que cette information se propage.
Le porteur de la bannière de la troupe du saint prophète SAW, Saad Ben Abada, quand il a vu Abou Soufiane il cria : Ô Abou Soufiane ! C’est le jour de l’apothéose ! Ce jour tout est licite ! Ce jour Dieu humilie Kuraïch ! Quand le saint prophète a approché Abou Soufiane ce dernier lui lanca : Ô Prophète, as-tu ordonné de tuer ton peuple ! Saad m’a dit : Ô Abou Soufiane ! C’est le jour de l’apothéose ! Ce jour tout est licite ! Ce jour Dieu humilie Kuraïch ! Au nom d’Allah épargnes ton peuple, tu es certes le plus noble, le plus clément et le plus attentionné de tous. Abderahmane Bnou Aouf et Othmane Bnou Affane disent : Ö Prophète, nous ne croyons guère que Saad ait un lien avec Koraïch. Alors le saint prophète dit : Ce jour est un jour de clémence ! Ce jour Dieu glorifie Koraïch ! Il appela Saad et l’écarta et il donna la bannière à Kaïs Ben Saad.
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