Lettre à Edvige
Ma chère Edvige
Comme je te l’ai déjà dit mille fois, ta surveillance de chaque instant, si elle part d’un bon sentiment, frise la jalousie et me devient chaque jour plus insupportable.
Si tu continues, je vais être obligé(e) de te quitter à moins que tu acceptes de te faire soigner.
Un certain nombre d’observations définisse ta maladie obsessionnelle comme le désir de l’objet de ton désir.
Ainsi, ce que tu observes et relèves ne ressemble en rien à ce qui fait sens dans ma vie.
Comme tu ne veux (peux) pas l’entendre, cette belle Mercédès dans laquelle je me déplace est le fruit de l’habillage de ma vieille 2CV, les limitations de vitesse me permettent de cacher ses handicaps. Et son aspect extérieur me permet l’accès à une clientèle ciblée.
Belle Edvige, dis-moi : "que vois-tu dans ton miroir ?"