L’histoire des relations de l’occident avec l’Afrique n’est-t-elle pas pour l’essentiel :
1/esclavage organisé de grande ampleur
2/colonisation organisée de grande ampleur dans des buts d’intérêt politico-économique
3/"paternalisme" pour reprendre l’auteur, je dirais plutôt corruption organisée de grande ampleur
Même si des noirs ont pris part à ces méfaits, activement ou passivement, une responsabilité plus grande échoit aux peuples plus avancés, instruits ou aisés, dotés de repères éthiques, etc, soit toutes vertus dont se parent les admirateurs de la civilisation occidentale...
De deux choses l’une :
- si l’occident possédait ces atouts et vertus, il n’aurait jamais appliqué un traitement aussi inique
- s’il à ainsi traité l’humanité (les peuples d’Afrique), c’est qu’il ne possédait en fait de vertus qu’une façade, et un pouvoir qu’il a employé pour l’essentiel à nuire au développement du continent noir.
On ne peut se croire supérieur en regardant en face nos actes politiques et historique à l’égard de l’Afrique.
Quand au paternalisme, terme gentillet pour évoquer l’ingérence politique occidentale dans les structures des ex-colonies, il me fait penser à l’intrusion d’un oncle vicieux dans une famille où le père aveuglé par les avantages offerts par son "frère" livre ses enfants liés à cet oncle et ses amis afin qu’ils jouissent sans entraves. L’organisateur de ce système -l’occident- n’est-il pas le plus responsable ?
Quand on a brisé, divisé, exploité, maintenu dans la misère et l’ignorance des peuples entiers, il est odieux de leur reprocher avec condescendance leur incapacité à se projeter dans l’avenir. Et encore, c’est faux...
Guaino, l’intellectuel décadent qui se regarde le nombril tout fier d’avoir misé sur le "bon" cheval... Lamentable.