C’est tout à fait ça malheureusement. Mais la communauté juive ou ceux qui estent en son nom par le biais des pétitions et d’actes d’accusations dans les medias, (BHL , Askolovitch en particulier) n’est pas la seule à réagir de la sorte. Il y a longtemps que dans ce pays les différentes communautés, pas seulement ethniques ou religieuses, les homos par exemple, traquent en justice tous ceux qui osent critiquer l’un des leurs, comme le député Vanneste en fit les frais. Alors si certaines communautés s’autorisent, les autres les imitent pour défendre leurs "droits" et attaquer toute critique perçue comme un appel à la haine. Toute critique négative, qu’elle soit dirigée contre un individu en tant qu’individu ou un individu appartenant à une communauté est forcément inspirée par une animosité passagère au moment où elle est exprimée. Mais il se trouve que si l’individu ciblé appartient à une communauté, aussitôt il flaire un appel à la haine contre sa communauté et non pas contre lui tout seul. La communauté juive a des raisons historiques de ressentir ainsi les critiques ou tout simplement les corrélations entre richesse, judaisme et pouvoir. Mais en se sentant attaquée et menacée dès que cette corrélation est évoquée, elle prend le risque de nourrir elle-même l’animosité à son égard et de se poser comme une communauté soudée et unie contre les autres. Il en est de même pour les homosexuels qui poursuivent toute expression de préjugé à leur égard. Ils courent le risque par leur terreur par l’argent, puisque ces procès font casquer sévèrement les "contrevenants", de s’attirer la haine qu’ils prétendent ainsi dissuader.