Il est né en France, il est français, lit-on ici ou là.
On sent que la virgule démange et voudrait se changer en donc, si je chercher « donc il », on ne trouve rien sur ce fil mais il est clair que la phrase signifie, sans qu’on ait le courage de le dire clairement : il est né en France donc il est français.
Eh ! Oui, tout le monde sait bien que quand on naît en Zouzouland, on est Zouzou, c’est tellement simple : il est né en Zouzouland donc il est Zouzou.
Qu’est-ce que ça peut me faire rire ce genre de remarque à la con, omettant systématiquement de préciser que s’il est français, c’est parce que la France le veut bien.
Comprendra-t-on une jour que la prise indue de nationalité est un piège à cons ?
Le droit du sol n’a aucun sens pour un non-Européen c’est-à-dire pour un individu qui ne pourra ni se ressentir, ni être ressenti, ni physiquement, ni culturellement, comme français. C’est non seulement le spolier de sa véritable identité mais aussi et surtout le forcer à mentir, à se dégrader par le mensonge.
Quelle bêtise d’accepter la nationalité française quand le miroir, politiquement incorrect par définition, vous prouve que vous n’êtes pas français. C’est à peu près aussi connard que d’accepter un diplôme de violon sans savoir en jouer. — Vous êtes violoniste, vous ? — Oui, regardez mon diplôme. Mais quand on tend l’archet au prétendant, la supercherie est patente. Car l’archet est aussi politiquement incorrect pour le violoniste de papier que le miroir ne l’est pour le Français de papier.
Les faits divers existent simplement au prorata de l’immigration non européenne, à tel point que les mosquées ont de plus en plus de mal à se faire assurer tout simplement parce que la probabilité d’un acte de vandalisme devient trop grande et n‘intéresse plus les assureurs.
On ne peut pas passer de 41 millions d’habitants à 65 millions (j’en étais à 64 mais j’ai lu récemment 65, donc allons-y gaiement pour 65, on n’arrête pas le progrès) en quelques décennies sans avoir à s’accommoder de quelques faits divers de ce genre.
Bien à vous