la passivité des citoyens décérébrés par les médias
Comme j’ai la certitude que les médias n’ont, sur l’opinion, qu’une influence très limitée, de surcroît extrêmement superificielle la plupart du temps, cette affirmation me paraît aberrante !
Pour le citoyen moyen qui, avec madame, gagne plutôt correctement sa vie, qui a une bagnole, des traites à honorer pour son logement et qui peut se payer chaque année des vacances sans excès, quelle réponse peut-on faire s’il demande :
- En cas de changement de société, qu’est-ce que j’aurai de plus par rapport à ce que j’ai déjà ?
Même s’il ne se pose pas la question dans ces termes, il sait, ou il pressent, que si la réponse n’est pas « Rien », elle sera au mieux « Pas grand-chose ».
A partir de là, penser le mobiliser pour une « révolution » est une utopie qui n’est pas contenue par une hypothétique décérébration médiatique, mais par le simple bon sens du type à qui on ne la fait pas ! C’est ce que M. Dugué appelle "passivité"...