Le scenario le plus probable pour les prochains mois (après l’élection américaine) est donc le suivant :
Hypothèse n° 1 :
L’Iran met les pouces et renouvelle formellement son renoncement à acquérir l’armement nucléaire et accepte de donner tous les gages et d’accepter toutes les mesures de contrôle de la part de l’AEIA et des Nations-Unis.
Dans ce cas nous sortons du scenario de crise.
Hypothèse n° 2
L’Iran maintient qu’elle renonce à acquérir l’arme nucléaire, mais n’accepte toujours pas les mesures de contrôle (c’est le scenario dans lequel nous sommes aujourd’hui).
Dans ce cas Israël annoncera à ses alliés qu’elle va employer l’arme nucléaire contre l’Iran.
Les alliés d’Israël seront placés alors devant l’alternative suivante, en supposant que la menace ne suffise toujours pas à dissuader l’Iran et que celle-ci persiste à refuser les mesures de contrôle ordonnées par les Nations-Unis :
1ère alternative : Ne rien faire et laisser les évènements se dérouler sans intervenir.
2ème alternative : Tenter d’empêcher la frappe nucléaire Israëlienne en détruisant les installations nucléaires iraniennes par des frappes conventionnelles. Dans ce cas les alliés demanderaient bien sûr aux israëliens de surseoir à leur frappe nucléaire, pendant aussi longtemps qu’il le faudra pour vérifer que ces frappes ont été couronnées de succès et pour obtenir des Iraniens qu’ils se soumettent aux obligations de contrôle.
Si tout ceci échoue, alors les Israëliens recevront carte blanche et pourront effectuer leur frappe nucléaire.