À wesson,
Merci de porter attention à mon commentaire.
Mais oui, je sais, vous me répliquez ce qui est habituel : avec ses prélèvements, l’état produit des services que d’autres ne pourraient rendre, et qui sont indispensables. Ou encore, l’état ne laisse pas dans une cagnotte ce qu’il prélève, il le rend aux gens.
Notez bien je vous prie que je ne prêche pas la disparition de l’état ; je m’élève contre ses outrances et contre ses inefficacités.
Les gens ne sont pas des incapables, ils savent se débrouiller eux-mêmes quand l’état ne leur met pas des bâtons dans les roues et quand il ne leur prend pas les moyens de se débrouiller. Et ils se débrouillent en obtenant ce dont ils ont besoin en dépensant bien moins que l’état pour la même chose. Il est absolument impossible qu’un organisme aussi gigantesque que l’état puisse être efficacement géré et être efficace. C’est la même chose pour les groupes privés devenus trop gros.
De plus, il est révoltant que l’état confisque deux jours sur trois du produit du travail. Il est révoltant qu’il le fasse pour environ la moitié à acheter les votes de ses politiciens en distribuant à d’autres sous les prétextes le plus variés le produit de l’activité des travailleurs.
Pour ce qui est de l’histoire, sans remonter aux calendes grecques, depuis 1974/1975, le taux des prélèvements obligatoires a augmenté d’environ la moitié. C’est à cause de cela que la période de plein emploi d’avant 1974 est devenue depuis une trentaine d’année un période de chômage de masse en grande partie camouflé, de pénurie d’emploi et de pouvoir d’achat en même temps que de ruine de l’état.