Bonsoir les Zozos
Excellente idée que d’ouvrir le bar chez Allain-Jules, dont le guru Kemi Seba, président du Mouvement des Damnés de l’Impérialisme et duquel je tiens une biographie à disposition de toute personne intéressée, a donné une conférence de presse édifiante récemment, entouré de son ami Dieudonné et du président des shiites de France (gné ?), président du centre Zahra :
J’adooooore ces anges de paix que sont ces personnages antiracistes
Un petit coup de Philippe Val dans le Charlie d’aujourd’hui ? C’est quand même autre chose, surtout que ça tord le coup aux particularistes haineux qui crachent sur l’universalisme.
Et que ça se double d’un hommage à Malalaï Kakar, policière à Kandahar, capitaine du service des crimes contre les femmes, héroïne en son pays, refusant de porter la burka, assassinée dimanche par les amis de Morice.
En voici un extrait :
"Sarah Palin vit dans une société où tout est possible. Les libertés individuelles y sont garanties. Une femme peut être parfaitement maîtresse de son corps, être homosexuelle, ne pas avoir d’enfants, interrompre une grossesse, mener la vie qu’elle veut. On peut militer contre la peine de mort, contre le racisme, pour la laïcité, pour l’épanouissement et la liberté des individus. (...)
Si les adeptes du relativisme culturel avaient raison, Sarah Palin ne dénoncerait pas l’ordre culturel qui est le sien, produit du discours dominant, de ses mœurs et de ses coutumes.
Si le relativisme culturel était autre chose qu’un racisme profond qui se dissimule sous un antiracisme radical, Sarah Palin serait une célébrité de Kandahar et Malalaï Kakar, une vedette new-yorkaise. Sinon, comment expliquer que Malalaï Kakar, depuis le fin fond de Kandahar, défende l’universalité des droits de l’homme, tandis que Sarah Palin, depuis le balcon des Etats-Unis, les combat ardemment ?
Que Malalaï Kakar soit Afghane et Sarah Palin Américaine est la preuve que le relativisme culturel n’est qu’une misérable escroquerie."