Pour bien parler d’Action Directe, il aurait fallu parler des années de plomb... Peut-être que Rouillan est un criminel, mais il faut se souvenir des répressions féroces, partout dans le monde, contre les militants de gauche. Rouillan est responsable de deux crimes, mais combien de gens les militaires argentins ou chiliens, combien de jeunes gens, d’étudiants, de vieillards ont-ils massacré après les avoir abominablement torturés. Combien d’Algériennes les paras français ont-ils violé, combien d’Algériens ont-ils abominablement torturé. Quant on repense aux crimes de l’époque, on se dit que Rouillan est un bien petit criminel, pourtant il a payé, et payé très cher ses actes, ce qui n’est pas le cas de tous ceux qui ont ordonné des massacres et des tortures au nom du TERRORISME D’ETAT, aux quatres coins de la planète.
L’article de l’auteur est bien torché, dommage que l’analyse ne soit pas à la hauteur du style et que l’article ne soit finalement qu’une énième déclinaison politiquement correcte d’une pensée bourgeoise qui s’acharne à rabaisser tout ce qui ne suit pas sa logique...
Ceci dit, je ne sois pas sur que le rouge sombre soit si surané que l’auteure veuille bien le dire. Attendons que le grand krach 2008 se transmette à l’économie réelle, ce qui ne saurait tarder, et on verra si le beau capitalisme promet toujours des lendemains qui chante