Dans Le Monde de mercredi, Nicolas Baverez exploite une confusion de langage en titrant "Le libéralisme, remède à la crise". Titre choc, quand on connaît les idées de l’éditorialiste du Point. Son article décrit exactement la doctrine des démocrates américains à l’époque de JF Kennedy, proche de celle des socio-démocrates européens. Mais depuis, le mot "libéralisme" a changé de sens. C’est l’étiquette qui recouvre aujourd’hui la doctrine des républicains : concurrence effrénée et dérégulation. Certains tiennent à préciser "néo-libéralisme".
En revenant à la définition d’origine, Nicolas Baverez laisserait-il entendre qu’il penche vers le socialisme ? On aimerait qu’il s’en explique, sans jouer sur les mots comme à son habitude.