Trop de lois tuent la loi.
Les GSEs illustrent bien cet adage avec leur statut ambivalent de société privée avec leur droit sur mesure et leur mission de service public.
Le marché a considéré la partie public comme une garantie de solvabilité, l’Etat a considéré la partie privée comme une garantie de rentabilité, et les GSEs ont finit par échapper au contrôle du marché et de l’Etat pour devenir des monstres hybrides se nourrissant de prêts foireux et rejetant des actifs toxiques.
Cette crise porte beaucoup de noms, mais il me semble que le plus adapté est celui de crise des responsabilitées, responsabilitées qui ont été complètement diluées dans les titrisations ou les délégations par l’intermédiaire de la loi.
Le "débat" francais est comme toujours a coté de la plaque par aveuglement idéologique. Il ne faut pas plus d’Etat ou plus de marché, il faut simplement que chacun tienne son role correctement, ce qui implique moins de lois et de meilleures lois.