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julialix (---.---.224.32) 20 novembre 2005 18:29

Chaque pays a sa drogue traditionnel que l’on consomme depuis assez jeune jusqu’à très très vieux.

Les indiens de l’alti plano machent de la coca. Cela rend heureux et calme la faim.

La résine de cannabis afghane est l’une des plus forte mais les afghans ne s’en trouvent pas incommodés car tous les soirs ils boivent une tisane d’une plante particulière qui élimine les toxines du produit.

Les indiens d’Amazonie prisent des substances tres fortes qui les font voyager et rencontrer leur totem, mais ceci sous forme d’initiation fortement encadrée par les vieux sages.

Les chinois fumaient parfois la pipe d’opium, dans des lieux prévus pour cela.

Notre civilisation d’occidental et d’anciens colonialistes a ramené toutes ces drogues dans ses cantines et les officines mafieuses en ont meme inventés d’autres : LSD, crack....

Le problème n’est pas de prendre une drogue ou de ne pas en prendre. Le problème est de prendre une drogue sans que cela soit un danger pour notre corps, pour notre famille, pour nos études, pour notre travail puis enfin pour le corps social.

En Chine au XIXème siècle, les fumeries d’opium ont été généralisées par l’occupant anglais pour anéantir toute vélléité de révolte des chinois.

Prendre sa drogue est du libre arbitre de chacun.

Prendre ses somnifères pour combattre ses insomnies, prendre un excitant pour mieux créer, ou du LSD pour produire une musique plus psychédélique comme les Doors, prendre son petit verre de 18 H avec ses amis ou sa famille pour laisser derrière soi sa journée de labeur.

Dans cette manière de présenter les drogues je m’interroge sur les substances qui n’ont pas droit à cette dénomination et qui pourtant font beaucoup de ravage.

Si nous parlions de l’alcool. Du « sang du Christ » en passant par le whisky et la téquila dont l’abus à occasionné beaucoup de morts sur les routes, beaucoup de drames dans les familles et de décès précoces dans les hopitaux.

Et si nous parlions des somnifères et des antidépresseurs dont la France est championne toutes catégories et qui pourtant occassionnent aussi des dégats dans le corps et les liens familiaux.

Quand à cette économie souterraine qui permet à des jeunes de 15 ans de se faire de l’argent, j’ajouterais deux choses.

1. Fumer à cet age n’est pas une bonne idée, mais c’est surtout le fait de fréquenter des gros dealers qui me gene avec tous les autres produits qu’ils peuvent ensuite proposer à un adolescent, forcément fragile et naif.

2. La notion de trafic implique de fréquenter des personnes peu recommadables qui peuvent amener les jeunes à des pratiques encore plus dangereuse. Mais je crois que pour le corps social tout entier d’autres pratiques sont autant dangereuses : le travail au noir qui sape certains pans de notre économie ; la pratique des centrales d’achats des grandes surfaces d’acheter les légumes aux agriculteurs au dessous de leurs couts de production ; ou encore la manière qu’ont certains élus de se servir dans les caisses des administrations dont ils ont le controle.

Bref, donnons du travail aux jeunes des banlieues et je suis prete à parier qu’il y aura une décrue des pratiques mafieuses.


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