Sandro l’a déjà dit ici, mais je le redis en insistant.
Chez nous il y a une règle qui veut qu’un homme ne commence jamais à tendre la main à une femme, quelle que soit la hérarchie ou la positiion d’invité/invitant.
Et par ext’ension, il faut observer la même règle de bienséance au sujet de la bise.
Combien de femmes, de jeunes filles, ne veulent pas faire la bise à des hommes qu’elles trouvent trop désagréables pour être bisés. Elles sont bien trop souvent contraintes à devoir biser au motif que leur refus vexerait le malotru, le boutonneux ou le sent-pas-bon.
Alors oui, il y a dans l’affaire citée, des circonstances particulièrement "politiques" ou "religieuses" en tout cas militantes. N’empêche que si cet homme avait respecté le principe de base qui prévaut entre nous, il n’aurait pas essuyé ce refus.
Même le baise-main est à l’initiative de la femme. L’homme courtois se penche et ce n’est que si la dame tend sa main qu’il l’a baise.
C’était donc constamment que les hommes de l’époque du baise-main devaient subir le oui ou le non de la femme devant laquelle ils s’inclinaient. Et bien entendu, il n’était pas question qu’ils grimpent au rideaux si la belle ne tendait pas sa main. (Et si elle la tendait, ne pas la baiser était considéré comme un énorme grossièreté)
Bien qu’il y ait ici un contexte spécial, je trouve intéressant et utile de rappeler aux hommes qu’il y a des égards partticuliers à devoir aux femmes.
Lorsqu’il y a, en quelques endroits de la planète, des viols systématiques ou des lapidations subis par des femmes, on attend que dans les pays qui dénoncent de tels faits, il soit apporté un soin tout particulier au bon vouloir des dames.