vous oubliez le Kham, l’Amdo, le Laddack, le Zanzkar... Non ! ce que nous appelons la civilisation tibétaine qui est loin de représenter un bloc unitaire tant elle est complexe et varié est encore très vivace. Elle offre un visage beaucoup plus nuancé et mélangé. Beaucoup de tibétain de Daramsala qui appartiennent à la deuxième génération d’exilé n’ont jamais mis les pied au Tibet et connaissent mieux Los Angeles que Lhassa. Ils n’ont pas pour autant abandonner leur culture, il ont au contraire su la faire évoluer pour en tirer parti, c’est une preuve criante de la vivacité d’une culture qui n’est pas réductible a un folklore. L ’originalité d’un peuple est un mythe pour touriste et les tibétains n’ont pas attendu les chinois pour l’exploiter. Le Tibet est une métaphore de notre liberté perdu, Le tibétain qui un est un être aussi pragmatique et aussi peu innocent que vous et moi ne l’ignore pas. Il a appris a instrumentaliseer sa propre cuture. L’éventualité d’un recours a la force n’est qu’un avatar dans la négociation avec la Chine. La culture tibétaine n’a pas besoin d’armes pour exister. Malgré toute sa diversité et ses contradictions cette culture est sur d’elle méme. Cependant sa fragilité réside dans le fait que la figure central de la culture tibétaine est toute entiére centré sur un Dalai lama exilé, c’est lui qui en assure la cohérence et il est bien évident qu’il n’est pas éternel. La réside le problème dans une transmission plus que dans la menace chinoise, indienne, musulman occidental etc... d’une possible acculturation