Concernant les responsabilités dans cette pitoyable et scandaleuse affaire, la question qui se pose est la suivante : la juge a-t-elle agi seule ou a-t-elle cédé à une pression du procureur, courroie de transmission de la Chancellerie ?
Dans le premier cas, cela démontrerait une fois de plus que certains juges outrepassent leurs droits, en l’occurrence avec la complicité de la police qui n’avait pas à pousser les humiliations dans une affaire où une simple convocation aurait largement suffi.
Dans le second cas, cela apporterait de l’eau au moulin de ceux, de plus en plus nombreux, qui dénoncent une (inquiétante) remise au pas des médias.