Je ne pense pas que le fondement du droit puisse tolérer qu’en pareil cas la fouille policière puisse aller jusqu’au doigt dans le fondement, au sens Rabelaisien du terme ; ce traitement étant réservé d’ordinaire aux suspects de contrebande par les services ( oups, j’allais écrire sévices !) douaniers compétents, à la recherche de bombes miniaturisées,sucreries chinoises à la mélamine, animaux interdits d’importation ...où aussi prétexte à avilissement si par hasard il vous arriverair de prendre parti pour défendre une grand mère affolée par la brutalité d’une fouille au corps ( aventure arrivée récemment à un de mes amis, dont je salue ici le courage civil, je me dois de préciser que la grand mère en question était d’une teinte obamanienne, et qu’il s’agissait de la douane suisse, ouf !).
Mais revenons à l’article, il est bien que ce fait d’ hiver soit arrivé à un grand nom de la presse, espérons qu’il serve au moins à mettre un coup d’arrêt à ces dérives juridico-policières pour qu’on puisse continuer à respirer l’air sain de la démocratie ; démocratie qui se reconnait entre autres à comme le disait Winston Churchil au fait que :"quand on sonne chez vous vers six heures du matin, ça ne puisse être que le laitier"( anecdote rapportée par Libé en ligne de ce jour)