Les gens choisis pour œuvrer dans la commission Européenne sont des fanatiques du libéralisme (voir Pascal Lamy ou Bolkenstein par exemple). La réaction de Barroso n’a donc rien d’étonnant. Elle est significative de la main-mise de la finance sur l’Europe économique, car c’est aux financiers que le systeme profite et à quasimment personne d’autres, sauf aux requins capables de se frayer un chemin dans la jungle du libre-échange. De ce point de vue, nous sommes rentrés dans une dictature économique (et donc politique) avec la construction Européenne. La politique de la peur sécuritaire est le pendant logique de cette dictature du fric-libre. Il est temps de rejeter tout cela, en commencant par refuser d’entrer dans cette société folle aux accents de Soleil-Vert (film de plus en plus visionnaire).