Un des problèmes du débat actuel c’est qu’il ne va jamais à l’essentiel - la prétention d’un président élu, arguant de son élection à une courte majorité, d’intervenir dans tous les domaines, de faire et de défaire les ministres et les responsables, tout en accordant à ces ministres, tant qu’ils ont sa confiance, une toute-puissance dans leur domaine de compétence.
En somme, de la concentration des pouvoirs.
En cela , je ne vois pas ce que Copé pourrait répondre. On est pour ou on est contre. Il s’agit moins encore de monarchie (il y a des monarchies constitutionnelles infiniment plus consensuelles que la France de la Ve République) que d’autocratie.
Alors élargir les prérogatives présidentielles jusqu’à la nomination du président de France-télé fait figure de provocation supplémentaire.