L’approche mécaniste implique qu’il est théoriquement possible pour une machine d’émuler la conscience humaine, vu que cette dernière serait également le fruit d’une mécanique. C’est le point de départ des recherches sur l’intelligence artificielle, qui est loin d’avoir abouti aux résultats espérés. Dans les années 80 le mathématicien Roger Penrose a sorti un livre intitulé Shadow of the Mind ou il tente de démontrer que la conscience humaine n’est pas modélisable.
Un autre mathématicien, Wolfram, postule qu’à partir d’un certain niveau de complexité d’interactions entre des systèmes mécanistes simples, il devient fondamen talement impossible de déterminer ce que sont ces mécanismes en partant de la complexité observée.