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Céline Ertalif Céline Ertalif 16 février 2009 23:45

Le dessin cité par Lapa me fait rire : http://facetiesdulundi.blog.le... Cruel, ce dessin dit une vérité, Pompidou ou VGE auraient pu être également sur le dessin, Sarko est en décalage avec la tradition des Présidents révérencieux pour la culture. Excellente et cruelle aussi la citation de Lewis Carrol livrée par JL. Donc le dessin et le titre de l’article font tilt.

Pour autant, l’article n’explique rien et ne démontre rien. Dans la vidéo, l’exaspération et la colère du Président de la Sorbonne passent très bien : on voit sa détermination. Mais je n’ai rien appris sur le fond du débat. Le renvoi à l’article du Figaro montre un aspect du conflit : le corporatisme. Il n’est d’ailleurs pas forcément mauvais de rappeler que, il y a encore peu de temps, un fonctionnaire de catégorie C à temps incomplet n’avait pas le droit d’avoir un autre emploi dans le privé alors que certains professeurs d’université cumulent leur salaire avec des activités libérales de conseil, d’avocat ou de médecin libéral.

Je déteste le côté moulin à vent du sarkosysme, le zapping permanent. Sur France-info, un journaliste faisait remarquer ce matin qu’il y a moins de 4 mois Sarko était aller dire à Londres que les Anglais étaient l’exemple à suivre : baisse de la livre sterling, montée vigoureuse du chômage (+3000 chomeurs/jour !), explosion du déficit public pour sauver les banques... les catastrophes se sont succédées depuis la visite de Sarko !

Je suis prête à entendre ce que dit le Président de Paris IV pour dénoncer une politique de déstabilisation pensée et organisée de l’Université. Cela n’empêche pas la carence de gestion de toutes structures éducatives de notre pays, de l’école maternelle jusqu’à l’université. L’effondrement de l’Etat est en marche, de l’intérieur comme de l’extérieur.

Conclusion : on a tellement de matière que je trouve tout de même ahurissant de faire un article, tout de même à la limite de l’insulte, sans le moindre argument.


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