Vouloir mettre à l’épreuve des thérapeutiques "non officielles" serait même très intéressant, et je l’encouragerais, si c’était fait honnêtement. Mais ce que je pointe du doigt, c’est le choix des membres du groupe, qui indique clairement le véritable enjeu de cette mission. Comment voulez-vous qu’un groupe qui est financé à 83% par les laboratoires pharmaceutiques fasse autre chose que de promouvoir leurs "solutions". Je pensais qu’il n’y avait pas besoin d’avoir les yeux grand ouverts pour comprendre cela. Je me trompe visiblement.
Maintenant, la liberté thérapeutique, ce n’est justement pas le droit de vendre n’importe quoi (mais les premiers à vendre des thérapies dangereuses ne sont-ils pas les marchands de Prozac et autres molécules dont les dangers ne sont plus à démontrer), mais le droit de se soigner comme on l’entend, de recourir à l’homéopathie si on le souhaite, de conserver le droit aux thérapies naturelles dont la plupart ont fait leurs preuves depuis longtemps.