Ah, quelle belle propagande pour cette femme que j’aurais plutôt tendance à qualifier comme femme de boue tant elle n’est que haine envers tous ceux qui pourraient la gêner dans sa volonté d’être à nouveau la candidate de la gauche aux prochaines élections présidentielles. Fraternité, dit-elle, ses propos, ses écrits n’exhalent que mépris et méchanceté. Souvenons-nous de son attitude après avoir vaincu Fabius et DSK qui n’avait qu’un seul objectif l’humiliation de ses adversaires. Son élection ne devait pas être celle du PS mais uniquement la sienne. Le propagandiste qui a écrit l’article objectera qu’elle avait obtenu 17 millions de voix. Certes, en regard de la situation nationale de l’époque, et surtout du traumatisme lié à l’élimination de Lionel Jospin lors de l’élection présidentielle précédente, la crainte de revoir Le Pen au second tour, il ne fallait pas être clerc de notaire pour comprendre que le candidat de la gauche verrait par précaution un grand nombre de voix se porter sur lui. Même chose pour le second tour, où logiquement le rejet de Sarkozy aurait dû faire gagner la gauche. Mais voilà, la personnalité de la candidate, ses propositions iconoclastes, voire complètement loufoques comme raccompagner les policières chez elles, les petits drapeaux aux fenêtres, autant de choses inventées devant son miroir chaque matin, ont fait que bon nombre d’électeurs de gauche ont voté blanc ou se sont abstenus. Considérant à juste raison qu’entre Sarkozy et Ségolène Royal, c’était pour reprendre une citation fameuse, bonnet blanc et blanc bonnet. C’est peut-être la raison du score de François Bayrou, qui jamais, si le candidat de gauche avait été crédible n’aurait jamais dû obtenir autant de voix sur son nom.
Aujourd’hui, force est de constater qu’il y a peu de choses qui séparent Nicolas Sarkozy de Ségolène Royal. Même inculture, même esbroufe, même façon de créer des coups. Et surtout même populisme, un peu à la Le Pen. Et puis ce côté "bling-bling". Pour ma part, ça m’interpelle ces photos prises dans la station où les milliardaires se comptent à la pelle, tout comme les paparazzis. Quel goût étrange pour ce luxe ostentatoire ? Pour ma part, avec un tel statut, mais aussi par goût, je me serais réfugié dans une petite station adorable, sans artifice. Au point, que je demande si ce n’est pas une nouvelle provocation. En tout cas, une chose est sûre, cela doit être difficile pour les paparazzis de la photographier au Conseil Régional du Poitou-Charente. Ca, c’est sûr que c’est un vrai challenge.
Enfin, concernant les perspectives d’être la prochaine candidate du PS, jour après jour, elle recule dans les sondages d’opinion - là où elle avait fait illusion - et surtout ses proches commencent à être lassés par son attitude inconséquente. Les adorateurs de Ségolène Royal vivent des temps difficiles, alors il faut bien se rassurer en écrivant une ode à la gloire de leur gourou.